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L’Organisation européenne pour la recherche nucléaire fait le point sur sa « campagne annuelle sur les risques en matière de cybersécurité et les dangers liés aux courriels non sollicités (sophistiqués ou non) ». Les résultats sont inquiétants.

Le 1er août, le CERN a ainsi envoyé 22 731 emails à son personnel, avec comme expéditeur une adresse en @cern.ch, que l’on peut facilement usurper pour rappel. « Ils contenaient tous un message paraissant important (« nouvelle facture émise par + 41792231242 », « mise à jour de votre facture », « abonnement Office 365™ », « contrat signé », « action requise » ou « rapport COVID-19 2022 ») ».

« Les messages vous incitaient à cliquer sur un lien qui vous redirigeait vers une page de connexion prête à recevoir votre nom d’utilisateur. Puis, si vous transmettiez cette première information, il vous était demandé d’insérer votre mot de passe du CERN… Et là, c’est le drame ».

C’est l’occasion de rappeler un principe de base en cybersécurité : toujours réfléchir avant de cliquer et/ou d’ouvrir des pièces jointes. « C’est triste à dire, la pêche a été bonne », explique le CERN : « Plus de 1 800 personnes ont cliqué sur le lien, sont tombées dans le piège et ont inséré leur nom d’utilisateur, ainsi que leur mot de passe, dans la fausse page d’authentification unique ».

Rien de neuf sous le Soleil, si ce n’est l’étendue des dégâts potentiels. Cette histoire ne concerne pas que le CERN, mais tout le monde avec une adresse email. 8 % des personnes sont tombées dans le panneau, c’est énorme et c’est la preuve que cela n’arrive pas qu’aux autres.

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