D’après Europe 1, les négociateurs du GIGN ont été sollicités pour leur expertise en matière de négociation et de gestion de crises suite à la cyberattaque survenue à l’hôpital de Corbeil-Essonnes.
L’hôpital, attaqué dans la nuit du samedi au dimanche 21 août, se voit réclamer une rançon de 10 millions de dollars, « qui ne sera pas payée selon les recommandations des autorités » précise Europe 1.
Le négociateurs du GIGN auraient été sollicités par le centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), chargé de l’enquête supervisée par la section cybercriminalité du parquet.
« Ce sont des spécialistes de la négociation et de la gestion de crise. Au même titre que des enlèvements ou des séquestrations, ils interviennent en changeant de milieu, celui du cyber », explique un connaisseur du dossier.
En deux ans, les négociateurs de la gendarmerie sont intervenus sur « 10 à 20 » négociations numériques liées à des rançongiciels, expliquait à l’AFP en mai dernier le général de division Marc Boget, commandant de la gendarmerie dans le cyberespace (ComCyberGend).
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