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Les groupes APT nord-coréens, russes et chinois changent de tactique. Sous couvert de mener des attaques par rançongiciels, ils mènent des campagnes de l’espionnage ou du sabotage. Un modification de posture que les entreprises occidentales doivent prendre en compte.

Les groupes malveillants soutenus par des Etats utilisent de plus en plus des attaques de type rançongiciel comme couverture pour dissimuler des activités plus insidieuses. Le groupe russe Sandworm a ainsi utilisé des ransomwares pour détruire des données à plusieurs reprises au cours des six derniers mois, tandis que le groupe nord-coréen Lazarus a employé une infrastructure précédemment associée à un groupe de rançongiciels pour des campagnes de collecte de renseignements. Dans le même temps, certaines APT chinoises qui ciblaient traditionnellement des entités en Asie se sont tournées vers des entreprises européennes, tandis que des groupes basés en Iran qui ciblaient historiquement des sociétés israéliennes ont commencé à s’en prendre à leurs filiales étrangères. Au moins un groupe nord-coréen qui se concentrait sur la Corée du Sud et la Russie a commencé à utiliser l’anglais dans ses opérations. Tous ces changements opérationnels suggèrent que les organisations et les entreprises des pays occidentaux sont exposées à un risque accru de l’activité APT.

Au cours des derniers mois de 2022, Sandworm a poursuivi ses attaques d’effacement de données contre des organisations ukrainiennes, mais a étendu ses efforts à des entreprises de pays qui sont de fervents partisans de l’Ukraine, comme la Pologne, selon un dernier rapport de l’éditeur ESET. On pense que Sandworm opère comme une unité au sein de l’agence de renseignement militaire russe, le GRU. Sandworm a lancé des attaques destructrices contre des organisations ukrainiennes pendant des années.

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