La fermeture de la place de marché russe Hydra vient de connaître un effet de bord inattendu. Ses successeurs ont en effet commencé à se pirater les uns les autres afin de conquérir des parts de marché, et d’en récupérer tant les revendeurs de drogues que les clients.
La saisie par les autorités allemandes, à la demande de la justice américaine, l’an passé, de la place de marché russe Hydra, dont le co-fondateur avait de son côté été incarcéré en Russie, est en train de faire imploser l’écosystème du dark web russophone.
Ce vendredi 13 janvier, Solaris, l’une des plus importantes places de marché de vente de drogues russophones, a en effet été piratée par sa rivale Kraken (qui n’a rien à voir avec la plateforme d’échange de crypto-actifs kraken.com, ndlr), sur fonds de guerre de gangs faisant suite à la fermeture du géant Hydra en avril 2022.
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La plateforme d’analyse de blockchains criminelles Elliptic, qui raconte cette prise de contrôle, estime que Solaris représentait de 20 à 25 % des parts de marché du dark web, et avait traité environ 150 millions de dollars de ventes de drogues et d’autres biens et services illicites depuis sa création.
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