Du 18 au 29 mars, les armées effectuent l’exercice « Defnet », qui vise à se préparer à des attaques numériques simultanées. Si vous avez vu passer un message étrange publié lundi 18 mars sur le compte X (anciennement Twitter) de l’état-major des armées, rassurez-vous, ce dernier n’a pas été piraté. Au contraire.
Les militaires français s’entraînent au cybercombat du 18 au 29 mars, dans le cadre de l’exercice Defnet. Pour sa dixième édition, le programme prévoit 30 attaques numériques simultanées, auxquelles devront faire face 15 000 combattants de quinze états-majors et directions. C’est de Rennes, où se trouve le commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace, qu’est orchestrée la campagne.
« Les attaques cyber sont permanentes et donc il faut imprégner l’ensemble de nos structures et tester nos dispositifs très régulièrement », indique le général de division Aymeric Bonnemaison, commandant de la cyberdéfense.
Un message incompréhensible… à première vue
Pour informer le grand public de l’opération, le compte officiel de l’état-major des armées a donc publié un message au premier jour de l’exercice : « Ibp Xojbbp coxkzxfpbp p’bkqoxfkbkq xr zljyxq zvybo ».
Rassurez-vous, nos gradés n’ont pas perdu l’esprit. Le message est codé, selon une technique basique de cryptographie. Pour le déchiffrer, il suffit de décaler chaque lettre de trois rangs dans l’ordre alphabétique. Le « I » initial devient alors « L », le « b » se transforme en « e », le « p » en « s », et ainsi de suite. On obtient alors : « Les armées françaises s’entraînent au combat cyber. » Les internautes peuvent cesser de se creuser les méninges, il n’y aura pas de « Covfefe » à la française.
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