« Oracle affirme avoir amassé des dossiers détaillés sur 5 milliards de personnes et générer 42,4 milliards de dollars de revenus annuels », explique l’Irish Council for civil liberties, pour justifier la plainte qu’il vient de déposer à ce sujet.
Oracle collecteraient noms, adresses personnelles et e-mails, achats en ligne et dans le monde physique, déplacements, revenus, centres d’intérêts et opinions politiques, ainsi qu’un compte rendu détaillé des activités en ligne :
« Par exemple, une base de données d’Oracle contenait l’enregistrement d’un Allemand qui avait utilisé une carte de débit prépayée pour placer un pari de 10 euros sur un site de paris sportifs. »
Le Dr Johnny Ryan d’ICCL estime qu’ « Oracle a violé la vie privée de milliards de personnes à travers le monde. Il s’agit d’une entreprise du classement Fortune 500 qui a pour mission dangereuse de savoir où va chaque personne dans le monde et ce qu’elle fait. Nous prenons cette mesure pour arrêter la machine de surveillance d’Oracle. »
Le problème est qu’il n’y a pas de loi fédérale au sujet de la protection de la vie privée aux États-Unis, ce pourquoi la plainte fait référence à plusieurs lois fédérales, constitutionnelles, délictuelles et étatiques, précise TechCrunch.
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